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23 février 2005

où faute avouée n'est pas pardonnée

Parce que évidemment avouer des choses est un appel à la relativisation de la faute, au pardon.
C'est d'ailleurs assez dans l'air du temps. Des écrivains en passant par des (les?) journalistes, en passant par les dînettes mondaines etc.
Mea culpa salva me.

Ou alors parce qu'avouer permet de prendre conscience et donc de rectifier.

Ou alors?

Ce sont des détails. Mis bouts à bouts... ça part de là.
Un Paris/FDF utilise je ne sais plus combien de tonnes de kérosène.

Je continue,
de faire couler l'eau à tout va, d'acheter des fringues fabriquées sous je ne sais quelle condition avec des gloussements de poule en goguette, à boire du coke, à manger trop en général et de la viande en particulier, à prendre ma voiture tous les jours, à ne pas lire les canards ni les livres approfondis sur un sujet donné, à bouffer du ricain, de l'europe, du french & cie, d'avoir trop de paires de shoes, de pleurer sur mon sort, de vouer tous les politicos aux gémonies, de vouer le monde entier aux gémonies, de dire que je ne suis pas faite pour ce monde (et qui le serait?), de me dire (mais seulement me dire) que ça ne peut durer, que droit dans le mur, que je suis écoeurée, de, de...
M'en foutre?
Rien faire c'est s'en foutre?!
J'ai honte de le dire. Car je ne le pense pas. Pas une seconde je m'en fous.
Que la pelade plonge sur les abstentionnistes, les calfeutrés, les confortables, les lâches, et ...moi.
Je pourrai dire pleurer hurler à me casser, que ça fait mal, que ça crame, que comment peut on vivre en se sauvant avec ça...
Mais je le dis, à peine.
Je ne sers donc à rien ni à personne.
J'ai le droit de me taire.
Merde.

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Commentaires
M
Commencer par dire alors.<br /> Je ne veux pas crever engluée de honte.
S
Nommons, donc, les douleurs de l’humanité. Pas seulement parce qu’elles sont nos douleurs. Aussi parce qu’en les nommant, nous nous faisons un peu plus humains. Parce que, face à ces blessures, le silence est renoncement, reddition, claudication, mort. <br /> Si quelqu’un a fait de la plume une épée, qu’elle illumine l’air de son éclat, qu’en montrant nos blessures elle s’ennoblisse, qu’en nous nommant elle nous fasse partie prenante d’un casse-tête que sera demain un monde non exempt de mémoire et de honte. <br /> Parce que, toutes deux, la mémoire et la honte, sont ce qui nous fait des êtres humains. Ne soyons pas les moutons de notre histoire, de notre conscience, les traîtres à la parole que nous avons élevée hier et qui nous convoque aujourd’hui pour être affilée et unie dans la mémoire et dans la honte. <br /> Voilà. Salut et que la plume soit aussi une épée et son fil coupe le mur sombre par lequel l’avenir devra se faufiler. <br /> Depuis les montagnes du sud-est mexicain <br /> Sous-commandant insurgé Marcos <br /> Mexique, octobre 2003.
M
* Le mieux: Dire et faire.<br /> * Le moindre mal: Dire sans bouger (on sait jamais peut-être que celui qui t'écoute bougeras à ta place).<br /> * Le pire: Dire et faire l'inverse.<br /> <br /> ...rassurons ou inquiétons nous, le mieux existe peu, le moindre mal ne fait pas plus de mal que ca...le pire fait rire plus qu'autre chose...moralité, le moindre mal que nous faisons tous...est un moindre mal.
LUX
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